She generates a thrust force of ~6500 kg, equal to the weight of 6 mid-class cars via a controlled combustion process of polyurethane-rubber inside a nitrous oxide.Tintin, également appelé Le Journal de Tintin à certaines époques, ou Kuifje dans la version néerlandaise, est un magazine hebdomadaire de bande dessinée.
Objectif Lune — Wikipédia. Objectif Lune est le seizième album de bande dessinée des Aventures de Tintin, prépublié du 3. Tintin, cette prépublication se confondant (titre unique pendant toute la prépublication) avec celle de l’album suivant, On a marché sur la Lune. L’album est paru en 1. De retour de voyage, Tintin et le capitaine Haddock apprennent que le professeur Tournesol qui était censé rester au château de Moulinsart est parti trois semaines auparavant pour la Syldavie. Arrivés en Syldavie, ils sont pris en charge depuis l'aéroport par un chauffeur et un valet de pied (en réalité des agents de la Zepo, les services secrets syldaves) dépêchés par le professeur qui les conduisent vers une destination inconnue. Après plusieurs heures de route, ils se retrouvent bientôt dans une base secrète, le centre de recherches atomiques de Sbrodj, tapie au cœur des montagnes, et dirigée par monsieur Baxter. Là, ils retrouvent le professeur Tournesol qui les informe qu’il a été engagé pour conduire la réalisation d’une fusée lunaire dont il a conçu le moteur atomique, et qu’il s’apprête à utiliser pour se diriger vers la Lune. Bien malgré eux, Tintin et le capitaine Haddock acceptent de l’accompagner. Cependant, des événements anormaux se produisent : deux hommes parviennent à pénétrer en parachute dans la « zone interdite », et de mystérieux concurrents tentent de saboter le projet…Deux hommes sont capturés, mais ce sont en fait les détectives Dupont et Dupond envoyés à la rescousse. En vérité, les deux parachutistes qui se sont introduits dans la zone de l’usine se font remettre par un complice mystérieux des informations concernant (on l’apprendra plus tard) le téléguidage de la fusée expérimentale XFLR6. Tintin, ayant anticipé cela, tente en vain de les arrêter, et se fait blesser par balle (mais finira par se rétablir). Le reporter et ses compagnons comprennent alors qu’il y a un traître parmi le personnel de la base. La XFLR6, radioguidée depuis la base, décolle et fait le tour de la Lune en photographiant sa face cachée (qui est invisible depuis la Terre). C’est alors que des bandits prennent le contrôle du radioguidage de la fusée afin de s’en emparer. Pour éviter cela, Tournesol déclenche un système d’explosion à distance qu’il avait rajouté sur la fusée sur recommandation de Tintin. La XFLR6 est alors détruite avant d’avoir pu être récupérée par les bandits. Néanmoins, l’essai reste concluant et Tournesol décide de s’engager dans la construction de la fusée qui permettra à lui, à Tintin, au capitaine Haddock, à un des ingénieurs de l’usine nommé Frank Wolff – qui seconde Tournesol – et Milou de se rendre sur la Lune. Les mois passent et le travail avance. Mais, au cours d’une dispute, Haddock traite le professeur de « zouave ». Tournesol, fou de rage, va alors de force lui faire visiter le chantier de la fusée lunaire. Malheureusement il est victime d’une chute accidentelle le rendant amnésique. Et à moins qu’il ne guérisse, le voyage lunaire deviendra impossible. Finalement, grâce au capitaine Haddock, Tournesol retrouvera la mémoire. Finalement, le jour (ou plutôt le soir, comme le dit Baxter) du départ arrive. Tintin, Milou, Haddock, Tournesol et Wolff s’embarquent à bord de la fusée. Celle- ci décolle en emportant ses passagers inconscients en direction de la Lune. Baxter et les autres membres s’inquiètent de ne recevoir aucune réponse à leurs appels radio…. Le jeune Wernher von Braun portant une maquette d'un missile V2. Ces deux volets de l’aventure lunaire furent publiés en 1. Apollo 1. 1, et avant même le premier satellite (Spoutnik). Comme le dira Hergé, c’était là l’exotisme absolu[réf. nécessaire]. Dans les albums qui suivront, il utilisera plutôt l’univers qu’il a créé dans une phase « domestique » dont le point culminant sera Les Bijoux de la Castafiore. Ce n’est pas la première fois qu’Hergé s’intéresse aux exploits aéronautiques, puisque les deux tomes de Stratonef H2. Aventures de Jo, Zette et Jocko, y font référence[1]. Hergé a consulté un de ses amis, le scientifique Bernard Heuvelmans et consulté le livre l’Astronautique d’Alexandre Ananoff[2]. On peut remarquer aussi que les parties de l’album Objectif Lune traitant de la réalisation du projet s’inspirent très largement du film Destination.. Lune ! (Destination Moon) d'Irving Pichel (d'après le roman et sur un scénario de Robert A. Heinlein), sorti en 1. Les sources techniques de Hergé sont principalement les programmes et recherches de Wernher von Braun et Hermann Oberth, qui projetaient, dès avant- guerre, de provoquer un impact sur la Lune avec une fusée (un écho de ce projet se retrouve dans Z comme Zorglub de Franquin et Greg). Ce même Oberth se trouve être le conseiller technique d’un film de Fritz Lang. La Femme sur la Lune (Frau im Mond, 1. Oberth pour résoudre l’épineuse question de la gravité artificielle par accélération continue) se retrouvent presque intégralement dans Objectif Lune et On a marché sur la Lune. Usine de séparation de l'uranium d'Oak Ridge (vue depuis le nord). L’extérieur du centre de recherche est en tout point semblable au centre de séparation de l’uranium d’Oak Ridge, qui fut un lieu servant à l’exécution du projet Manhattan dans les années 1. Unis. V2, source d'inspiration de la XFLR- 6 et de la fusée lunaire. La conception des deux fusées est une variation d’un dessin assez classique de la science- fiction des années 1. Il s’agit d’un engin à étage unique capable de décoller et se poser verticalement sur plusieurs ailerons qui font office de pieds. Il reprend la structure et les dessins à carreaux apparus sur la fusée allemande « V2 »[2] utilisés pour conduire l’analyse des mouvements de l’engin à partir des films pris à l’envol. Le support est tripodique contrairement aux quatre ailerons utilisés sur l’ensemble des fusées à décollage vertical de l’époque. Les couleurs typiques en quadrillage blanc et rouge se retrouvent sur la Fusée Véronique[réf. nécessaire] française dérivée également de la V2. La propulsion est classique chimique (acide azotique et aniline précise le Professeur Tournesol) au voisinage de la Terre et nucléaire dans l’espace (la tournesolite à base de silicone résistant à la chaleur de la désintégration nucléaire)[4]. Le fonctionnement plus précis de la propulsion n’est pas détaillé dans l’album. Saturn V du programme Apollo fonctionnaient avec des propulseurs aux propergols, kérosène ou hydrogène liquide, et oxygène liquide[5]. La fusée rouge et blanche d'Hergé a aluni au milieu du cirque Hipparque, un des plus grands cratères lunaires. Le paysage est désertique, le ciel noir est rempli d'étoiles et la Terre brille au- dessus de l'horizon. La chaîne de montagnes visible au loin est sans doute la muraille du cirque, qui s'élève à près de 1 2. La fusée s'est posée entre deux petits cratères, au voisinage d'un escarpement rocheux qu'on aperçoit au premier plan. Le lieu choisi par Hergé pour l'alunissage n'était pas particulièrement facile. Pour la mission Apollo 1. NASA avait recherché un terrain aussi peu accidenté que possible, cartographié en détail par les sondes Lunar Orbiter lancées entre 1. Le problème de l’apesanteur dans la fusée est réglé en la faisant accélérer ou décélérer tout le temps, créant une pesanteur artificielle, mais l’apesanteur est bien représentée lorsque la fusée cesse d’accélérer. On voit même le whisky du capitaine Haddock flotter hors de son verre et se mettre en boule. Dans la réalité et par le phénomène de capillarité, le whisky aurait eu cependant plus tendance à s’étaler sur toute la surface du verre[réf. nécessaire]. La faible pesanteur lunaire est assez bien représentée lors des sorties extravéhiculaires, ainsi que la vie dans une combinaison spatiale. Le paysage lunaire, avec son ciel noir où les étoiles ne scintillent pas, est, également, assez fidèle. L’absence de son sur la Lune (due à la non- présence d’air) est aussi bien représentée quand, averti par des projections de pierre, Tintin et Haddock se rendent compte de la chute d’une météorite à quelques mètres derrière eux, sans qu’ils l’aient entendue. La Terre annonce au début de l'ouvrage à la fusée lunaire qu'elle a atteint la vitesse de 1. C'est faux dans un certain sens : la fusée est toujours soumise à l'attraction terrestre, mais elle a atteint la vitesse de libération ce qui signifie que même si son moteur était coupé, elle ne retomberait jamais sur terre[6]. Lors de la « manœuvre de retournement », la fusée devrait continuer sa rotation (il manque un moteur dans le sens opposé)[7]. L’astéroïde Adonis existe bien, mais il ne se trouve pas entre la Terre et la Lune. De plus lorsque le moteur de la fusée est arrêté Adonis reste à proximité de celle- ci, ce qui voudrait dire que l’astéroïde se dirige vers la Lune[6]. Enfin compte tenu de la taille d’Adonis, la satellisation du capitaine n’est pas réaliste. Ajoutons aussi que lorsque les moteurs de la fusée sont arrêtés, celle- ci devrait être attirée de la même manière que le capitaine vers Adonis et on ne devrait pas voir le capitaine s'éloigner de la fusée mais les deux tomber en même temps vers l'astéroïde. Le cirque Hipparque (au milieu de l'image)Les reliefs lunaires sont très découpés contrairement à la réalité. Tout au long du voyage et une fois sur la Lune, le clair de Terre manque nettement de nuages et ressemble davantage à une mappemonde. De plus, depuis l’endroit où s’est posée la fusée (le Cirque Hipparque), elle devrait apparaître au zénith[6]. La présence de grottes et de cavernes est attestée sur la Lune[8], mais il s'agit de tubes de lave. Il est impossible d'y trouver des stalactites et des stalagmites : même en partant de l'hypothèse que la lune ait pu avoir, dans un lointain passé, une atmosphère assez consistante pour permettre à l'eau de rester liquide, ces concrétions ne se forment que dans les roches calcaires qui n'existent pas sur notre satellite. La présence de glace pure est encore incertaine (de plus, cette glace, perpétuellement gelée, ne devrait pas être glissante).
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October 2017
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